Système Solaire et états de conscience caractérisant la nature humaine

 

 

Que notre nature humaine expérimente d’être femme ou homme, les deux symboles les plus expressifs qui modèlent la dualité de notre nature dans la forme et celui de notre psychisme, vous l’aurez deviné sont ceux du Soleil et de la Lune.

Que l’on soit femme ou homme, ces deux courants circulent et alternent à l’intérieur de nous-même en tant que polarité cherchant une expression juste et harmonieuse dans le monde extérieur, dans la communauté des échanges de la vie collective.

Le Soleil symbolise les états de pleine conscience quelque soit l’un où l’autre des trois grands cycles d’avancement inhérents à la totalité de l’expérience humaine (cycles appelés des « croix » mutable, fixe et cardinale).

L’influx solaire poursuit inlassablement l’éveil au conscient à travers l’autonomie, l’indépendance, la souveraineté individuelle, ainsi que de la créativité qui en découle.  Simultanément, l’influx solaire œuvre sur le long terme à l’intégration des plus hauts degrés de réalisation de l’être humain véhiculés par les influx des grands archétypes de l’univers ; en premier lieu ceux de notre zodiaque, par la suite durant notre périple, nous développons la réceptivité des influx d’un plus grand zodiaque auquel s’apparentent les Plaïades, La Grande Ourse, Sirius...

Les centres de réception permettant la connexion (l’éveil) à ces grands archétypes résident en nous-même en tant que germe latent dès la naissance. 

Toujours à la naissance, la projection extériorisée de la représentation solaire est celle du père en tant que modèle (ce qui fait lien avec cette phrase dans dialogue avec l’ange page 182 :  le Père et ton père sont un).

La Lune symbolise les états inconscients et de dépendances (naturels à la naissance) en analogie à la relation à la mère. Progressivement, ’’les états inconscients de dépendances’’ vont se transformer  et devenir conscient/autonome. C’est le transfert symbolique se produisant entre la Lune et le Soleil, cela d’un point de vue physique, psychique et psycho-moteur. La projection extériorisée de la représentation lunaire est, comme cela à été écrit ci-dessus, celle du modèle de la mère en tant que relation affective, instinctive, nourricière, l’analogie à la Terre nourricière coule de source.

Cela veut dire que d’un point de vue intérieur et individuel, indifféremment que l’on soit homme ou femme, l’influx solaire œuvrera de plus en plus à exprimer l’autonomie, et permettra simultanément de bénéficier d’un état de lucidité résultant de l’auto-conscience ainsi que de  l’indispensable nécessité à être seul décisionnaire (hors influence extérieure) de ses choix de vie.

Développer sa part masculine peut paraître plus difficile en tant que femme, mais il semble que le plus difficile, autant pour les femmes que pour les hommes, soit de développer une écoute ouverte lorsque se produit le retour de certains de nos comportements ayant une dominante inconsciente.

 
C’est tout à fait fréquent dans les relations de couples, par exemple lorsque nous prenons appui sur la compagne ou le compagnon de façon inconsciente ; tôt ou tard, cela fini par être renvoyé au conscient (Soleil) sous forme de désaccords plus ou moins conflictuels, de tensions, d’expressions de ras-le-bol. Le fait que des attitudes inconscientes (Lune) ressortent est bon signe en tant que révélateur de la dynamique de vie entre l’inconscient et le conscient (transfert entre le Soleil et la Lune). 

Lorsque le ’’conscient’’ n’accepte pas une écoute conduisant à une éventuelle remise en question, souvent parce qu’inconfortable pour l’identité que l’on a de soi-même et cela se renforçant avec le temps, l’effet d’empêcher, de bloquer la dynamique des influx solaires cristallise et fige les comportements - comportements qui, s’ils étaient observés pourraient conduire à acquérir une plus grande maturité d’autonomie individuelle.

                                                                                                                                 

(1) De ce même point de vue intérieur et toujours indifféremment que l’on soit femme ou homme, L’influx lunaire (à l’image d’une graine en terre) sous la pression de l’influx solaire agissant en stimuli permanent,  fait en sorte que les émotions se transforment en sensibilité. Vous allez me dire qu’il n’y a pas de grande différence entre émotion et sensibilité ? 

Et bien, si l’on définie l’émotion comme étant ’’un courant d’expression sensible’’ ramené plutôt inconsciemment vers notre propre centre, plus particulièrement vers notre nombril ; on peut considérer l’influx lunaire comme étant dominant. Dès lors que l’on parvient à élever ce courant de la petite distance du nombril jusqu’au cœur, c’est l’indicateur même d’une différence s’exprimant non plus de façon ‘’émotionnelle’’ (que l’on tend à ramener vers soi), mais d’une « sensibilité devenue consciente » que l’on parvient à manifester vers autrui sans être en attente d’un quelconque retour. 

Parvenir à manifester consciemment sa sensibilité dans le monde est certainement d’un point de vue astrologique une des transformations alchimiques contenues entre ses deux symboles Soleil et Lune.

Cela peut sembler plus difficile de parvenir à exprimer cette ’’sensibilité’’ (part féminine) vers autrui lorsqu’on est homme, en réalité la difficulté réside, que l’on soit femme ou homme, à élever un besoin primaire consistant à ramener vers soi, en une attention dirigée vers autrui.

Par exemple, lorsque que nous passons à une caisse de magasin, on peut parfois remarquer une employée qui dans l’anonymat de sa fonction et probablement de sa personne, a fait l’effort de mettre en haute valeur artistique ’’ses ongles’’… Et bien que l’on soit femme ou homme, nous pouvons lui dire ; « ce que vous avez fait à vos ongles vous va très bien » !

Bon d’accord, facile de remarquer une belle femme qui plus est, à une estime d’elle-même en prenant soin de ses artifices ; mais qu’en est-il de madame tout le monde, qui, dans une tentative d’exister au yeux de celui-ci, met en valeur, à la périphérie de sa personne ses ongles ?

Va-t-on lui renvoyer qu’elle existe dans cet anonymat ? Que ce qu’elle a mit en avant à bien été perçu et apprécié par l’un ou l’autre de ses congénères, que de lui avoir manifesté cette attention est une reconnaissance du cœur ? Cela me semble réellement acquérir de l’ attention à l’égard d’autrui, cela me semble que donner c’est possible, que ’’donner’’ peut-être un acte d’attention à autrui.

(1) Une étude des effets de la dynamique du couple (représentés par l’axe Ascendant/Descendant et les signes Bélier/Balance) est proposée gracieusement aux membres de la FDAF. Deux niveaux d’interprétation sont développés concernant le Soleil en Balance et de l’ascendant Balance. Vous pouvez en faire la demande par le lien pour accéder à mon blog ou ma boite mail.

Parvenir à cette différence d’expression entre émotion et sensibilité m’avait été clairement énoncée par la rencontre d’un instructeur, devenu un ami dans le début des années 1980. Cela à eu pour conséquence de me mettre face à l’expérimentation concrète, d’en mesurer les effets sur mon comportement, sur mes proches, à commencer par mes parents. Il m’a suffit ensuite d’en faire la transposition concernant l’astrologie.

L’influx solaire dont on comprend qu’il symbolise la réalisation consciente de soi et du Soi, est sans doute aussi celle du don de soi, résultant de la manière  dont la vie nous transforme dans son atelier avec « les outils » et l’action du temps, partant du minerais brut , un peu style : « un constructeur sort ses griffes », et après avoir fondu et refondu la matière brut dans le creuset de la forge, parvient à extraire la quintessence de la beauté des ongles manucurés…
                                                                                                                                          
Avec de telles images de transformations Soli-lunaire, comment de ne pas adhérer et avoir foi en l’élévation de notre nature animale vers celle plus nuancée, de notre origine divine ? Du reste, le point de contact et de rencontre de ces deux natures marque son empreinte historique dès l’origine d’une civilisation à travers l’embellissement du monde de la matière, le rendant beau et harmonieux, et la transformation se poursuivant à travers la nature psychique de l’être humain dans la recherche d’une constance qui pourrait être celle de... la bienveillance !

                                                                                                         
 « Les outils » intermédiaires que sont les planètes participent pleinement au transfert entre la Lune et le Soleil – et leur influence changent fonction du cycle sur lequel nous sommes en expérience.
 

Par rapport aux deux longs cycles d’influence qui nous préoccupent, à savoir celui dit de la croix mutable  (ayant trait à la formation de la personnalité) – et celui dit de la croix fixe (s’occupant de la relation âme/personnalité) (B), les influx dominants ne sont plus les mêmes, et cela s’observe et s’explique de la façon suivant :

(2) Voir ’’astrologie ésotérique’’ page 71 de l’édition française.

Dans la relation soleil/Lune concernant le cycle de développement de la personnalité, ce sont les planètes situées entre le Soleil et Saturne qui ont une influence dominante (Mercure, Vénus, Terre/Lune, Mars, Jupiter et Saturne).
                                                      
Lune : De l’inconscient primitif fusionnel              Soleil : au conscient autonome individué

Ce sont de façon dominante les influx des planètes visibles à l’œil nu qui s’occupent de former la base permettant de doter l’être humain des attributs indispensables afin de vivre dans le monde terrestre ; et la correspondance s’établit avec l’influence du long cycle de la croix mutable (formation de la personnalité).

Cela ne veut pas dire que l’influence d’autres planètes dont les orbites situées  après Saturne (appelées trans-Saturnienne) n’existe pas, mais est réceptionnée à minima, je serais tenté de dire d’influence latente et embryonnaire. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’expérience ’’première’’ en incarnation commence avec le cycle dit ’’de la croix mutable’’, et que ce cycle d’une part, est par excellence celui de la spirale involutive entraînant un rétrécissement de la conscience ; cette dernière se focalisant essentiellement sur l’aspect de l’environnement direct, c’est à dire le plan matériel terrestre.

Imaginons dans un laboratoire un observateur s’apprêtant à regarder des particules au microscope. Par ce que lui offre l’observation à travers le microscope, l’observateur voit sa vision rencontrer l’infiniment petit – son observation passionnée lui fait oublier où il se trouve, il peut presque s’identifier au milieu qu’il observe ; alors qu’en fait, « sa conscience originelle » englobe sa propre personne étant en elle-même un univers infiniment plus grand que ce qu’il observe et il en va de même concernant l’extension que son environnement direct constitue.

Mais la conscience au sein de la forme humaine germe et croît au sein de la matière, se perfectionne au fil du temps, et  chemin faisant, affinant et coordonnant ses attributs, se trouve prête à un retour progressif vers l’ origine d’où elle est issue.

De là se produit le début du « cycle évolutif » concernant la réappropriation de l’état originel de l’Esprit, mais cette fois-ci le retour s’effectue à travers, et plus exactement à l’intérieur  de l’enveloppe charnelle du corps de matière, et ce retournement de la spirale passant en mode évolutif correspond au passage  des deux cycles faisant suite à celui de la croix mutable, à savoir les cycles dits des ’’croix’’ fixe et cardinale.

(B) Nous pouvons maintenant retourner à la symbolique du transfert entre le Soleil et la Lune en considérant la différence lorsqu’il s’agit ’’de l’inversion propice’’ permettant de passer du cycle involutif (cycle de la croix mutable) à celui d’évolutif correspondant au passage et à l’accès sur la croix fixe. Nous passons, de façon progressive, du cycle de formation de la personnalité (croix mutable) à celui développant la relation âme/personnalité (croix fixe). A ce stade, la personnalité étant suffisamment aboutit, c’est l’influence des planètes trans-saturniennes (Uranus, Neptune, Pluton) qui vont croître en intensité.

          Du conscient autonome se référant                   au conscient individualisé
   fortement à la conscience de groupe (masse)           (processus d’individuation) 

                         
L’inconscient à ce stade peut rester symboliser par la Lune, sachant que son influx vibratoire est faible, la Lune est un astre mort sans aucun germe de vie biologique. J’ai personnellement cru à une époque que la lune symbolisait l’âme, mais elle représente ce qui voile ou filtre l’influence des planètes tels qu’Uranus, Neptune, Pluton ou Vulcain, ceci jusqu’à ce que nous soyons prêt à en réceptionner une plus grande intensité d’influx, d’où lorsque l’influence de la Lune est forte, fait office de voile à un plus intense accès à la conscience, et en ce sens représente là encore l’inconscient.

Ce sont les influx des planètes nous visibles (Uranus, Neptune, Pluton et Vulcain) qui vont être agissant concernant l’éveil de nos parts subtils/créatives/spirituelles –  plaçant notre conscience en un « alignement avec l’ordre de l’univers ».

A travers les influx des planètes invisibles à l’œil nu (s’occupant plus particulièrement de nos corps subtils tout aussi invisibles) agissant en tant qu’expansion de conscience dans la forme, créant un pont, une voie afin d’établir une relation constante avec cette part subtile de nous-même que nous appelons ’’âme’’. Cette part subtile investit progressivement le véhicule de la conscience limitée jusque là, à l’identification de la vie du plan matériel terrestre, véhicule que nous nommons ’’personnalité’’.

Ce véhicule de la personnalité doté de l’agencement des trois attributs qui le constituent (décrit plus haut) reste l’élément et la fonction indispensable afin que l’expérience de ’’l’objectif original oublié’’ , puisse se réaliser. Objectif qui pourrait être, au sein du corps de matière celui d’acquérir un état d’Omniprésence, de baigner dans l’ivresse que procure une conscience immergée dans le Tout originel.

(B) Voir : astrologie ésotérique et articles dans mon blog résumant ce que sont les 3 cycles ainsi que leurs effets.

Il pourrait s’agir d’un rêve, d’une fiction - fruit de l’imaginaire évoqué à travers ces lignes, mais il n’est autre que le témoignage de lignées ininterrompues  de ’’Réalisés’’ que nous offre le berceau spirituel de l’humanité qu’est l’Inde. Également, et peut-être de façon moins apparente, ceux, occidentaux dont le sas de la conscience à basculée d’un rétrécissement focalisé sur la dualité du plan terrestre à celle ouvrant sur l’Omniprésence.

Ces frères et sœurs plus avancés sur le chemin rejoignent souvent les formes de spiritualités reconnues et en usages selon les époques et les parties du globe. Malgré tout, leur expression ne trompent pas à travers les structures plus où moins dogmatiques des religions, et leur vie est un message ; « my life is my message » exprimait récemment une grande figure spirituelle de l’Inde.

C’est toute cette gamme d’états de conscience représentée par l’influx solaire qui synthétise l’aboutissement de chaque cycle évolutif, s’occupant pour chacun d’eux d’un certain état de ’’perfection’’. Il appartient à chacun d’entre nous d’en observer les qualités et les limites, ainsi que la trame d’accomplissement que chacun d’eux véhicule de manière ’’matricielle’’ (dans le sens d’une gestation) guidant l’inconscient dans la forme à se ’’révéler’’.