mercredi 29 mars 2023

Mon heure de naissance est-elle exacte ?

Événements décalés ? Échelle humaine, échelle cosmique :


C’est en comprenant l’origine de nos deux axes Ascendant et Milieu du Ciel qu’il nous est possible de nous rendre compte à quel point ils constituent les aiguilles de notre horloge interne (voir article sur ce blog : Les deux aiguilles de notre horloge planétaire).


Cela veut dire qu’à partir du moment de notre naissance, notre horloge planétaire se déclenche combinant les deux rotations, celle de la Terre sur elle-même et celle de la Terre autour du Soleil.


Le relevé autant précis que possible (selon l’heure et le lieu de naissance pris en compte) de nos deux axes du Soleil au levant et du Soleil au zénith vont être les témoins, les relais du déploiement de notre potentiel de vie constituant notre destinée.


Si nous prenons maintenant la carte du ciel complète pour cette personne née au 15 septembre 1978 à Carpentras 10h 50mn : Ascendant 1°45 Scorpion,  Milieu du Ciel 9°05 Lion.





La mesure s’effectue entre la rotation de la Terre sur elle-même soit : 1° du zodiaque toute les 4 minutes, et la valeur analogique 1° du zodiaque = 1 an (rotation de la Terre autour du Soleil).


La valeur d’un degré du zodiaque = 1 an est connue et utilisée de tous les astrologues dans ce qui est appelé ‘’direction primaire ou symbolique’’.


L’exactitude des positions en degré de nos axes ascendant (AS) et milieu du ciel (MC) se vérifie par tous les angles que forment les planètes avec l’un ou l’autre de ses axes.


Considérons sur la carte ci-dessus les angles entre le MC et les planètes (allant de la plus proche vers les plus éloignées) :


Entre le MC  9°05 et Jupiter à 1° 50, l’angle est de 7° 05.  Soit 7 ans converti avec la valeur 1°= 1 an. 


Puis, l’angle entre le MC et la distance angulaire qui le sépare du signe de la Vierge, soit un angle de 21 degrés, ce qui donne converti  21 ans.


Puis l’angle entre le MC et la planète Saturne qui est à 6°20 en Vierge, soit un angle de 27° 20, ce qui donne converti 27 ans et 3/4 mois (on peut arrondir à 27 ans et demi).


Puis l’angle entre le MC et la planète Mercure qui est à 9°10 de la Vierge, soit un angle de 30°10, ce qui donne converti 30 ans.


Puis l’angle entre le MC et le Soleil en Vierge 22° 10 en Vierge, soit un angle de 43° 10, ce qui donne converti 43 ans.


Puis l’angle entre le MC et le nœud Nord en Vierge à 26°45, soit un angle de 47°45, ce qui converti donne 47 ans neuf mois.


... et ainsi de suite en considérant juste les distances angulaires qui formeraient des conjonctions en ramenant cette valeur d’angle à zéro (ou si l’on fait progresser le MC ou la planète à raison d’un degré par an, la conjonction du point de vue des directions symboliques aurait lieu au dates retenues).


Il en va de même des angles formés par les planètes plus ou moins proches de l’Ascendant, axes constituant avec le Milieu du Ciel les deux aiguilles de notre horloge planétaire.


Ce qui nous donne par ordre d’éloignement les angles formés par :


Asc / Mars     =  4°45     soit 4 ans et 9 mois

Asc / Vénus   =  5°15     soit 5 ans et 3 mois

Asc / Uranus = 11°55     soit arrondi à 12 ans

Asc / Pluton  =  16°07    soit arrondi à 16 ans


Lorsque l’Asc progressé change de signe et rentre à 0° du Sagittaire soit = 28°27 soit arrondi à 28 ans et demi.


Avec l’expérience de l’utilisation de cette méthode associée à la connaissance des influx planétaires et constellations (étude de l’astrologie appliquée), l’astrologue confronte le consultant à un rappel d’événements possibles aux dates correspondantes aux angles formés entre l’Asc, le MC et les planètes.


A partir du moment où le calage des événements apparaît comme judicieux, alors les deux aiguilles des axes de l’Asc et du MC sont dans un degré suffisamment exact du zodiaque, de cela, on en déduit une heure de naissance suffisamment juste.


Par contre, des événements successifs présentant un décalage, par exemple d’un an (donc d’un degré), cela viendrait confirmer un décalage de 4 mn dans l’heure de naissance. Un décalage de deux ans apparaissant sur un ou deux événements (donc deux degrés) laisse estimer un décalage de 8 mn dans l’heure de naissance, et ainsi de suite... (un demi degré équivaut à 6 mois sur cette échelle de valeur). 


Les directions secondaires ou symboliques (1° = 1 an) couvrent des périodes d’une année ; cela veut dire que l’on peut commencer à en ressentir les effets six mois avant l’apogée de la conjonction, et continuer d’en ressentir les effets se produire six mois après le passage de la conjonction exacte (ceci afin de donner une échelle de valeur dans le temps). 


Cela n’est donc pas d’une précision à toute épreuve, mais reste néanmoins une précision suffisante pour obtenir, dans un premier temps, un sentiment de cohérence de la carte du ciel, et dans un deuxième temps de construire une certitude en y associant, par exemple, le passage de transits planétaires sur ces même axes  de l’Asc et du MC.


Les transits sont l’observation de ce qui se produit lorsque dans sa course, une planète repasse soit sur la position qu’elle occupait lors de notre naissance, ou lorsqu’elle passe sur l’une ou l’autre de nos positions planétaires relevées à notre naissance.  


Nés de l’observation de ce que produit (ou pas…) le passage d’un astre en temps réel, soit sur un point fictif (positions occupée par les astres à notre naissance), ou bien lors d’un alignement entre planètes (conjonctions), également lors des phases d’éloignement dans un cycle entre planètes où se forment des figures géométriques (sextile 60°, trigone 120°, carré 90°, etc.), les transits de part leur empirisme (observation) offrent certainement ce qu’il y a de plus scientifique que puisse avoir l’astrologie dans son approche.


— J’en profite pour souligner que la méthode des ‘’directions secondaires ou symboliques’’ n’a rien de scientifique au sens où se définit la science aujourd’hui. Sur ce point, je rejoins l’affirmation de l’astrologue Yves Christiaen dans son ouvrage « Prévisions, Directions, Transits » (‘’de la méthode aux méthodes’’) chez Dervy - livres, où il écrit en exprimant l’idée suivante :  « Pourquoi vouloir faire à tout prix scientifique ? » —


Après cette courte digression, il peut être intéressant de ne pas perdre de vue la règle suivante :

tous les angles ‘’progressés’’ entre les planètes représentent des rendez-vous potentiels et ont une synchronicité avec des événements. Les astrologues savent qu’il s’agit d’un moment crucial dans les cycles d’un consultant lorsque le Soleil et Vénus sont en conjonction progressée (1° degré = 1 an), et qu’à l’âge où se produit cette conjonction, l’opportunité d’une rencontre décisive, d’une rencontre importante ‘’cherche’’ à se produire dans la vie du consultant.


Cette progression facile à établir dans la carte du ciel de naissance est issue de l’angle entre le Soleil et Vénus transposé à raison d’un degré = 1 an. Or, au cours d’une journée (selon l’heure de naissance) la valeur d’un angle entre deux planètes est d’une si faible variation qu’aucun moyen de contrôle est possible. 


Par contre, le contrôle de l’heure est réalisable grâce au fait que les axes du Soleil au levant et du Soleil au zénith changent d’un degré toute les 4 minutes. A partir de là, le rapport mesurable s’établit au travers des valeurs : 1° = 4 mn au cours de la journée, et 1° = 1 an en tant que valeur événementielle utilisée dans les directions secondaires ou symboliques.


Dès lors que l’astrologue et le consultant estiment correct le calage des axes de l’Asc et du MC par rapport du recoupement d’événements appartenant au passé du consultant, le calage d’événements futurs formés toujours d’angles entre l’Asc et le MC et les planètes seront également exacts, et permettront au consultant de mieux pouvoir accompagner les futurs rendez-vous par rapport de ses propres cycles.


L’astrologue va estimer, fonction de l’incidence planétaire et de certains éléments de la vie du consultant, l’importance à accorder aux progressions, directions et transits — prenant soin à nouveau de rappeler que les rendez-vous constitués par les cycles planétaires n’ont rien de déterminés, mais nourrissent un certain point d’accomplissement à atteindre — que l’astrologie certes, apporte un éclairage, mais que sans avoir cette connaissance, nous fonctionnons inconsciemment en simultanéité avec l’ensemble des cycles planétaires. Simplement, l’étude de l’astrologie permet de nous rendre compte de la complicité entre la conscience individuelle (et collective) et l’ordre de l’univers.


Notre libre arbitre et notre pouvoir personnel font que nous pouvons progresser dans un développement harmonieux d’un cycle, ou bien de saboter celui-ci — vraisemblablement, nous expérimentons les deux aspects, destructeur et constructeur.


Pour finir cet article dont le but n’est pas de mettre en avant ce que telle ou telle conjonction planétaire progressée avec l’Asc ou le MC est supposée produire comme événement ou prise de conscience, mais de faire ressortir notre lien en tant qu’être infiniment petit avec l’infiniment grand, que les cycles planétaires sont des opportunités offertes à la conscience dans la forme de retrouver son origine se situant au-delà de l’espace/temps.


Sans doute que le développement de la conscience nous demande de quitter ’’la maîtrise de l’intellect’’ et de laisser la capacité à l’intelligence intuitive, au supra-mental tel que se plaisait à le nommer Sri Aurobindo, que nous pouvons également appelé le mental de l’âme. 


Notre ouverture à cet état de conscience est celui-là même qui nous permet la compréhension de l’astrologie et de toutes les sciences qui ont trait au plan des analogies, des simultanéités, des synchronicités. C’est le souhait et le lien que je propose avec l’article également sur ce blog : Nous entraîner à faire la différence entre l’intelligence de l’âme et celle de l’intellect.