dimanche 26 mars 2023

Mémoires et conservation des processus d’évolution

Essayons d’imaginer un instant comment il nous serait possible de vivre, ne serait -ce qu’une journée de notre quotidien, sans avoir de mémoire ?... Vous me direz que nous sommes capables d’un certain chaos avec la mémoire, alors sans mémoire, pensez donc !

Aussi pouvons-nous nous rendre compte que les formes de vie dans l’univers manifesté se meuvent dans l’espace/temps. Passé, présent, devenir caractérisent la mouvance de toutes formes de vie. 


Les travaux sur ’’la mémoire de l’eau’’ du Dr Masaru Emoto, diplômé de la section relations internationales de l’université de Yokohama, tendent clairement à attester que les émotions et le contexte impriment la construction moléculaire des cellules de l’eau. Pour résumer, les expériences (photographiées) de ce chercheur montrent sans équivoques que : fonction « de l’environnement auquel l’eau est exposée » (selon les styles de musique, d’atmosphères et d’ambiances, de lectures de textes, de prières,  etc...), la construction moléculaire prend, soit une tendance harmonieuse, structurante, belle, voire radieuse - soit la tendance de la construction moléculaire tend vers la désharmonie, la déstructuration, devient chaotique, voire laide.


Ces types de travaux nous indiquent que le vivant se coordonne dans une collaboration permettant de favoriser un processus d’évolution dont l’interrelation entre l’infiniment grand et l’infiniment petit est constante. D’autre part, l’enregistrement à travers des unités d’énergies mémorisantes que nous appelons « mémoires » est à l’œuvre dans l’univers manifesté certainement depuis son origine. En fait, nous ne faisons que reproduire les mécanismes des plans subtils du vivant existant dans l’univers en les appliquant au travers de nos technologies, ainsi en est-t-il des mémoires de nos ordinateurs et téléphones.


Il nous sera plus facile de comprendre la raison pour laquelle l’ésotérisme fait la différenciation entre : corps physique/éthérique – corps émotionnel/astral – corps mental ;  (les trois corps constitutifs de la « personnalité »). C’est parce ce que ces trois attributs constituant la personnalité ont une existence qui leur est propre, et sont en eux-mêmes des unités autonomes mémorisantes ou ’’atome permanent’’, que l’âme sur son plan a le pouvoir de les rassembler en vue d’une incarnation sur le plan terrestre. Il se trouve que nous faisons évoluer ces trois corps au fil de nos incarnations. Ainsi, les mémoires de ce qui est acquis sont conservées sur un plan vibratoire en correspondance, et en l’occurrence, d’une constellation.


L’astrologie ésotérique nous dit (page 271) que par Uranus, la Constellation du Lion est reliée à trois autres constellations du zodiaque : le Bélier, la Balance et le Verseau, et forment avec le Lion ce qui a été appelé « le quaternaire subjectif de l’âme réincarnante ». Parce que ces quatre constellations sont reliées aux atomes permanents qui persistent de vie en vie et qui forment – durant le cycle de réincarnation – les dépôts des expériences subies pendant la vie dans les 3 mondes. (voir « Astrologie Ésotérique » page 271, 272 de l’édition française)

                                                                                                                                                    

Autre point de vue amené par l’ésotérisme : si l’on se place du point de vue des connaissances conventionnelles, on tend à considérer la généalogie comme étant le lien expliquant la transmission ancestrale, la biologie s’y associant étroitement (par exemple : ressemblances physiques, comportements, traits de caractère etc...).


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Mais si l’on se place du point de vue de l’âme, celle-ci envisage un plan de réincarnation tenant compte de l’ensemble des autres expériences vécues en incarnation ainsi que d’éléments karmiques devant tôt ou tard être abordés ; également d’un point d’accomplissement pouvant être atteint dans l’incarnation à venir. En fonction de cette synthèse sera envisagé un contexte situant un pays, une famille permettant d’accueillir, tel un terreau favorable, la faisabilité de l’accomplissement du plan de l’âme.

D’entrée de jeu, cela nécessite une vision de synthèse que certain d’entre nous tentent d’atteindre, de retrouver, et nous y travaillons en nous ouvrant aux sciences de l’ésotérisme.


Le plan de l’âme étant en parfaite réceptivité avec la sagesse éternelle (que nous pouvons appeler ’’sagesse de l’ordre universel’’) fait que : plus nous recherchons à être réceptifs aux influx de l’âme, plus nous nous imprégnons de cette sagesse illuminant réellement notre cœur et notre mental, plus l’aspiration de se sentir au service de tous devient une évidence naturelle.


L’accès à la conscience du plan l’âme est l’accomplissement que nourrissent les contenus de notre inconscient à l’image d’ un gouvernail automatique intervenant afin d’indiquer le bon cap (par exemple à travers les rêves). La nature du plan de l’âme est tout simplement notre origine profonde que les êtres en incarnations (que nous sommes) ont pour tâche de faire descendre sur le plan matériel tangible ; ainsi, l’homme ordinaire devient l’homme spiritualisé – le fils des hommes prend conscience qu’il est également fils de Dieu.


Après cette digression faisant lien entre ’’mémoires et nature originelle de l’être humain’’, nous pouvons directement revenir à l’astrologie afin d’établir le lien avec « l’axe des Nœuds Lunaires », axe offrant une synthèse entre ’’acquis’’ (et limitations) issus de vies passées, et la direction et  significations du but de l’incarnation.


Nous avons en astrologie la chance d’avoir cet axe – qui avec les positions et aspects (angles) planétaires donne un point de vue de la dynamique d’expériences permettant, à travers le vécu, d’atteindre une reliance entre acquis passés ’’représentés par le Nœud Sud’’ -  le potentiel présent à développer (carte du ciel de naissance)  - associé à un devenir souhaitable où but de l’incarnation ’’représenté par le Nœud Nord’’.


En utilisant cet axe des Nœuds Lunaires dans la recherche de compréhension d’un thème astrologique, nous faisons sans forcément nous en rendre compte de l’astrologie ésotérique.


En rajoutant dans notre escarcelle quelques clés de l’astrologie ésotérique, considérant par exemple qu’ésotériquement la Lune en signe et en maison représente ’’la prison de l’âme’’ – que l’ascendant concours également à préciser le but de l’âme dans l’incarnation - cela pourra s’avérer une aide supplémentaire d’interprétation.


Souhaitons que cet article interroge et éveille sur le sens que détient la conscience d’élargir son champ de vision au-delà de ce qu’il est donné de voir depuis la naissance. 


Contrairement à la croyance encore trop répandue, nous ne sommes pas nés en pleine innocence – nous sommes détenteurs d’un certain nombre de vies et donc d’expériences ; et nous ’’subissons’’  des événements en lien avec les mémoires de ces vies. 


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Ressentir la véracité de notre bagage d’acquis antérieurs ayant une reliance avec « la vie présente » nous aide à sortir d’une forme d’ignorance et d’assujettissement limités à la perception de nos cinq sens ; sens loin d’être une finalité, mais étant un marche pieds permettant la réception consciente des plans subtils, du plan de l’âme. 


Un très grand nombre d’entre nous se trouve actuellement face à et enjeu du transfert d’un état de perception à un autre. Ceci à titre individuel du fait, qu’inévitablement, notre cheminement nous conduit à cette ’’crise/ opportunité’’, où notre personnalité étant suffisamment  aboutie, se trouve devant un vide existentiel générant d’intenses conflits internes - les influx de l’inconscient cherchant à ce que la personnalité finisse par mettre genou à terre (symboliquement). Cette crise/opportunité tente d’ouvrir une brèche, un pont permettant aux influx de l’âme de relier la conscience de la personnalité à celle de l’âme – sorte de téléchargement des influx de l’âme apportant un tout autre éclairage au prisme de perception de la personnalité. Cette « crise » d’expansion de conscience a certainement commencé depuis bien longtemps pour les fils des hommes. 


Ce point de départ pourrait être celui relaté dans la Bhagavad Gîta ayant trait à ce fameux champ de bataille du Kurukhestra, où Arjuna (représentant la conscience de la personnalité) en tant que disciple de Krishna (instructeur représentant l’âme), accepte de livrer bataille contre les Kauravas (représentant les obstacles des mauvais plis et ombres la personnalité).  Du point de vue temporel, le Tibétain (à travers les ouvrages parus sous le nom d’Alice Bailey) situe cette période au milieu de la période de l’Atlantide.


Quoi qu’il en soit, nous pouvons le comprendre, cette épopée retrace ce passage entre conscience de la personnalité et engagement d’une direction intérieure résolument tournée vers la conscience de l’âme. Du point de vue de l’astrologie ésotérique c’est également le passage du cycle de la croix mutable (long cycle de la formation de la personnalité) à celui de l’accès à la croix fixe, cycle engageant la dissolution progressive des ombres de la personnalité au profit des influx de l’âme).


Cette « crise/opportunité » dont l’enjeu est celui d’une expansion de conscience se produit également d’un point de vue collectif, d’un point de vue touchant l’humanité. Ainsi en est-il des périodes où les mouvements cosmiques positionnent notre planète sous l’influx dominant de la constellation des Poissons à celle du Verseau, période charnière dans laquelle nous nous situons. On peut voir à travers cet enjeu la question de savoir si la conscience de l’humanité va opérer la bascule consistant à  se libérer de la limitation résolument matérielle de ses objectifs entretenus par une élite viscéralement identifiée au pouvoir et à la possession – et faire en sorte de concrétiser une organisation de vie sur la base des valeurs humaines véhiculées depuis la nuit des temps par les instructeurs unanimement reconnus.

Le paradoxe du basculement de la conscience de l’humanité est qu’il dépend du basculement individuel de chacune des cellules humaines. Cela demande à chacun d’entre nous de se fier ‘’au mouvement centripète’’ de sa conscience l’invitant vers le centre de lui-même afin de prendre en compte l’être unique, créateur et souverain, acceptant de manifester son propre discernement, ne se laissant plus porter par la vague centrifuge entraînant vers la conscience de masse, influence de masse faisant le bonheur et les beaux jours des gouvernements actuels... pour combien de temps encore ?


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Cette bascule de la perception intérieure prenant sa source dans le « processus d’individuation » et finissant par se traduire et marquer son ’’sceau dans les grandes orientations animant l’humanité’’ et produit en fait un véritable allègement de la conscience dans la forme, moyen pour l’humanité de déployer ses ailes afin de prendre son envol – c’est à dire faire en sorte de faire descendre le Ciel sur la Terre.