mardi 28 mars 2023

Nous entraîner à faire la différence entre l'intelligence de l'âme et celle de l'intellect

L’astronomie en tant qu’étude du mouvement des astres et de leurs positions fait partie de notre système d’éducation. Par contre, l’étude de l’influence des astres sur le psychisme humain ne fait pas partie de nos modèles éducatifs. Une des raisons en est que rien ne semble démontrer ’’un jeu d’influence’’ entre la nature humaine et les corps célestes.

Malgré cela, la compréhension et l’étude de l’astrologie en tant qu’une des plus grandes sciences au service des hommes et de l’humanité, atteint et attire un nombre toujours croissant d’individus. Une des causes principales en est que nous donnons de plus en plus d’intérêt à ce que nous appelons en occident ’’l’intuition’’ : et si l’on considère que l’instinct est à la Terre ce que l’intuition est au Ciel, le terme ’’intuition’’ mérite d’aller voir ce qu’il contient sous le capot.


En allant plus en profondeur, ce que nous nommons intuition est un palier de la conscience qui se situe au-delà de l’instinct (corps physique/éthérique), des émotions, de la sensibilité et des désirs (corps émotionnel ou astral) et de l’intellect (mental inférieur). Ces trois véhicules ou ’’corps’’ constituent ce qui est appelée en ésotérisme ’’la personnalité’’ : ils sont les trois attributs essentiels de cette part humaine ou personnalité. Ce que nous nommons ’’intuition’’ se situe en dehors de ses trois attributs qui forment la conscience de la personnalité.

                                                                              

Mais revenons à l’intuition : le ressentit intuitif est une perception d’un ensemble de facteurs qui sur le moment ne permettent pas d’être compris – on ressent, mais on ne comprend par forcement. Ceci est en partie dû au fait que l’intellect ne peut analyser qu’une chose à la fois. Ensuite, l’exactitude du ressenti va être confirmé, celui-ci va être compris, assimilé par l’intellect.


Dès le départ de notre vie, l’éveil de nos sens et perceptions se fait de manière générale aux travers de ces trois attributs de la personnalité (les trois corps cités plus haut), qui étant constamment sollicités, se développent.


Le plan intuitif, bien que pouvant être actif, se situe plus particulièrement dans l’inconscient, dans un espace en dehors des aptitudes conscientes de la personnalité. Selon le degré d’avancement et d’intérêt de chacun, des contenus de l’inconscient passent au conscient, c’est-à-dire ouvrent l’espace d’élargissement du principe d’auto-conscience propre au genre humain, ce qui est un premier point (permettant au plan intuitif de prendre place dans le conscient). Le second point au quel on ne peut échapper est ’’l’intégration de nos prises de conscience’’ dans la vie même de notre quotidien (c’est un effort individuel que personne ne peut accomplir à notre place et dont on ne trouve aucun remède magique – à ce titre existe une réelle égalité entre tous les êtres humains).


On peut se demander qu’est-ce que cela change ?


Et bien cette phase d’ouverture est une ’’phase d’écoute réceptive’’ de nos plans subtils que Sri Aurobindo a appelé ’’le supra-mental’’ (nommé par l’ésotérisme mental supérieur) ; nous connecte et nous familiarise au plan des analogies, de la synchronicité, des simultanéités. C’est ce plan situé au-delà des attributs de la personnalité que l’on qualifie d’intuition, et qui n’est autre que intelligence de l’âme.


Cela veut dire que la perception consciente de la personnalité s’ouvre au lien qui la relie à l’universalité, et commence à se coordonner à l’ordre de l’univers (l’intelligence de l’univers).


A partir de l’accès à ce plan, l’intellect (mental inférieur) retranscrit comment cela fonctionne.  C’est également l’accès et la réceptivité de ce plan qui permet de ressentir la véracité de l’astrologie.


L’intellect devient balbutiant lorsque l’on atteint les limites de ses contingences. Le temps vient où demande à ce déployer une véritable intelligence sensitive de notre interaction à l’univers. La vision de la science et des sciences prend une autre tournure, les sciences délimitées par l’intellect ne sont pas forcement les sciences que privilégie le plan de l’âme.


Tout comme les plus hauts plans de l’astral restent en lien avec le corps du même nom (corps astral), en tant qu’un des trois attributs de la personnalité, si notre conscience s’en tient à l’essentielle de la perception de ce plan, notre vision de l’amour et de la paix peut être asservie aux limites de l’astral. Il agit comme un filtre déformant génèrant de subtils mirages difficiles à percer, et à un certain moment, s’ils persistent dans la conscience, constituent un refuge qui maquille et déforme le réel. La perception que donne ce refuge à pour nom astralisme.   

                    

C’est sans doute le travail que nous nous efforçons chacun d’atteindre que de dépasser les limites de nos propres contingences. 

                                                                   

Cela change également le rapport de confusion entre l’intelligence de l’âme et celle de l’intellect, l’idéal étant bien sûr que les deux soient associées. Pour précision, l’intelligence de l’âme à pour effet un réel éclairage, une capacité de clairvoyance et donc de sagesse. Nous pouvons aisément convenir qu’il est attendu de nos représentants élus par nos suffrages qu’ils soient dotés d’un minimum de ’’clairvoyance’’ afin de servir les biens communs d’une nation et prévenir d’une direction éclairée afin que s’aligne un pays, une nation à l’ordre de l’univers. Or, plus que jamais, il nous est permis de constater qu’il n’en est rien, ni clairvoyance ni sagesse pas plus que de service dans la gestion des biens communs.


Certes, ces personnes savent manier le langage, ont une promptitude et une fluidité intellectuelle qui laissent à penser qu’ils sont intelligent. Nous pouvons observer que leur intellect reste sur les bases de ce qui est inculqué des archétypes de la réussite sociale, et ne détiennent pas, la plupart du temps une claire vision du processus d’évolution de la conscience, et se laissent rattraper par la non maîtrise de leur désirs, ambitions et intérêts personnels. Les exemples sont peu nombreux mais ils font nettement la différence : Gandhi, Nelson Mandela, Martin Luter King pour les plus connus.


Avoir une vision juste capable de rassembler n’est pas à la portée de tout le monde, mais s’y tenir contre vent et marée en faisant totalement abstraction de sa personne est véritablement l’apanage des grands Hommes. 


A réfléchir sur l’idée que les représentants d’une nation sont, dans une certaine mesure, à l’image du peuple qui la compose.


Les abords de l’époque à partir de 2 019 peuvent s’apparenter à la ’’séparation du grain de l’ivraie’’, époque favorable afin de sortir du conformisme, invitant à s’appuyer toujours plus sur nous-même, effort propice à nous élever au-dessus de la conscience de masse, dont nous ne devons pas oublié que nous sommes tous issus.


Sans doute que cette intelligence va de paire avec le développement de ’’l’individuation’’ de la conscience. Cela veut dire que plus nous apprenons à réfléchir par nous-même, à remettre en question les informations et perceptions qui nous viennent de l’extérieur, de forger le bastion de notre ’’souveraine autorité’’, d’apprendre à se libérer de la coupe de toutes autorités extérieures à nous-même, plus nous devenons capable de déjouer les petitesses d’esprit, les vérités déguisées dirigées par des intérêts perfides issus de la nature primaire des individus colportant en finalité leur(s) propres intérêts.


En adéquation avec la recherche d’exigence de cet état d’être, les liens, au départ inconscient de recréer des schémas parentaux doivent remonter au conscient et permettre de couper le cordon ombilical resté actif sans que l’on s’en rende compte. Progressivement dépouillé de ce qui nous relie aux divers liens de dépendance, nous pouvons manifester l’intelligence du cœur et exprimer des actes justes, libres d’obligations, mût par une réelle conscience du devoir.


Rechercher à s’ouvrir au plan intuitif élargi le champ de conscience et permet d’atteindre le plan des analogies.


De part cette acuité, il est par exemple tout à fait possible de voir un lien entre ’’la  p-e-n-d-e-m-i-e  H-1-N-1’’  et ’’la  p-e-n-d-e-m-i-e  c-o-v-i-d 19’’, nous pouvons librement nous poser la question de savoir : est-ce que la première n’était pas une sorte de répétition afin de mettre au point la deuxième ?


Si notre rapport au lien d’autorités extérieures à nous-même se dissout par un travail individuel, alors nous accédons à une capacité de discernement qui nous place en tant qu’être seul décisionnaire de nos choix.


Par exemple, lorsqu’un gouvernement se rallie à une guerre, ou provoque une guerre, il est de première importance de rallier à un tel objectif l’opinion public – et en cela, tous les moyens peuvent être bons, mais pas nécessairement vrais.


Autre exemple actuellement reconnu de tous, voyant C-o-l-i-n P-o-w-e-l-l devant le parlement des États-Unis, montrant un flacon de produit blanc sensé être une arme bactériologique de destruction qu’un pays ennemi possédait, pour ne pas le nommé L’I-R-A-K – , un mensonge public parmi une multitude d’autres dont l’objectif est de former l’opinion public – et ayons à l’esprit que l’opinion public, c’est la conscience de masse ! C’est l’ancien habit qu’il nous faut quitter afin de revêtir une conscience individualisée, plus libre, autonome, prémisse indispensable afin que les nations, l’humanité, soient suffisamment nourrit par l’aspiration conduisant à s’aligner à la sagesse éternelle de l’ordre de l’univers – ouvrant une ère de prospérité plus basée uniquement sur la divinité du Dieu de l’économie matérialiste, mais sur le fondement des valeurs humaines et universelles telles que nous les ont livré les grands instructeurs qui depuis tout temps se sont succédés.